mardi 25 mai 2010

L’histoire de Chicago May - Nuala O'Faolain


L’histoire de Chicago May : des critiques enthousiastes quasi unanimes, un prix littéraire (le Femina étranger en 2006)… résultat : trois ans que je pense à le lire. Et, chaque fois, même réaction en librairie : je (re)lis la quatrième, feuillette l’ouvrage… et le repose sur son étagère. Il faut parfois savoir faire confiance à son instinct : et pourtant, le bravant, je finis par commencer la lecture de ce livre de Nuala O’Faolain.
Fascinée par le destin de Chicago May, qu’elle découvre un peu par hasard, la romancière décide d’en écrire l’histoire et témoigne de cette quête en parallèle du récit.

« Chicago May », née May Duignan, quitte son Irlande natale pour les États-Unis en 1890. C’est le début d’une vie d’aventurière : prostituée, voleuse, arnaqueuse, girl dans une revue, braqueuse de banque… elle connaîtra les bouges minables de New York, les grands hôtels, la prison, et au final la déchéance. Cette femme d’un autre temps a effectivement une histoire hors du commun – où les hommes et l’argent tiennent une grande place. Mais je suis restée à l’extérieur : comme insensible à l’intérêt que Chicago May suscite chez Nuala O’Faolain, ou plutôt insensible au traitement que la romancière en offre. Car, si l’on considère ce destin tortueux, le récit est en fin de compte assez plat. À trop vouloir être exhaustif, consciencieux, le texte est pesant et assez ennuyeux. Et l’écriture.
Bref, une grande déception : pour la première fois depuis longtemps, j’ai failli ne pas finir un livre (et je l’ai fait… mais en grandes diagonales). Je continue à me demander si je suis passée à côté d’un grand texte, et de son auteur…


L’histoire de Chicago May, Nuala O’Faolain (Sabine Wespieser, 448 pages, 2006 /
10/18, 400 pages, 2008)
Traduit de l'anglais (Irlande) par Vitalie Lemerre

3 commentaires:

  1. La couverture promet... mais est-ce de la publicité mensongère?

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  2. J'adore Nuala O'Faolain habituellement (Best love Rosie, On s'est déjà vu quelque part ?) mais je n'ai pas tellement accroché à celui-ci non plus...

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